7 164 GWh en 2021, les consommations énergétiques du secteur agriculture et forêt représentent 4 % des consommations énergétiques régionales.
Agriculture et forêt
Retrouvez les principales informations sur le secteur agriculture et forêt en région Nouvelle-Aquitaine.
Dernière mise à jour en novembre 2023
11 712 ktCO2e en 2021, les émissions de gaz à effet de serre du secteur agriculture et forêt ont diminué de -12% par rapport à 2020
Chargement de Evolution de la consommation d'énergie finale par source d'énergie depuis 2015 ...
Le fioul-gasoil, alimentant les machines agricoles et forestières, ainsi que les bateaux de pêche, est le vecteur énergétique le plus consommé par le secteur de l’agriculture en Nouvelle-Aquitaine. Il représente toujours plus de 50 % des consommations énergétiques du secteur, et peut aller jusqu’à plus de 85 % dans certains départements. L’électricité, utilisée pour l’irrigation, la conservation des grains, la transformation à la ferme et les pratiques d’élevage, représente entre 5 % et 25 % des consommations du secteur selon les départements. Les zones rurales étant peu desservies par le réseau de gaz naturel, les consommations de gaz sont faibles dans le secteur agricole régional. Elles peuvent néanmoins représenter jusqu’à 10 % des consommations du secteur en Lot-et-Garonne, spécifiquement pour le chauffage des serres. Généralement, le chauffage des bâtiments d’élevage et des serres est assuré par le propane ou le fioul domestique. Le recours aux énergies thermiques renouvelables demeure faible, voire marginal.
Chargement de Evolution de la consommation d'énergie finale en fonction du type de pratique agricole depuis 2015 ...
Au niveau régional, les cultures sont les pratiques agricoles qui génèrent le plus de consommations d’énergie. Elles sont essentiellement dues aux consommations des engins agricoles. En y ajoutant les consommations de l’irrigation, du séchage et de la conservation des grains, elles représentent près de 50 % des consommations agricoles régionales. Elles peuvent atteindre près de 70 % dans certains départements comme la Vienne. A contrario, d’autres départements se distinguent par des consommations d’énergie prépondérantes pour les pratiques d’élevage et la gestion des prairies. Elles peuvent par exemple atteindre ou dépasser 70 % dans les départements du Limousin. Les serres étant des équipements énergivores, leur impact est marqué dans les départements du Lot-et-Garonne où elles représentent jusqu’à 50 % des consommations, et de la Dordogne où elles en constituent environ 25 %. Les Landes se distinguent par des consommations importantes en gestion forestière (environ 20 % du secteur agricole et forestier) et en irrigation, principalement du maïs.
Par usages dédiés, on entend les usages qui ne relèvent ni de l’électricité (éclairage, irrigation, ventilation, …) ni d’un usage thermique (chauffage, distillation, séchage, …). Il s’agit essentiellement de l’utilisation des engins agricoles et forestiers. Sans surprise, cet usage dédié est celui qui concentre la majorité des consommations du secteur de l’agriculture, sa part étant le plus souvent supérieure à 50 % et pouvant aller jusqu’à 75 %. Seul exception, le département du Lot-et-Garonne tombe sous les 40 % du fait du poids relatif des usages thermiques liées à la culture sous serres. Les usages électriques sont relativement limités et représentent souvent entre 5 % et 15 % des consommations agricoles. Les départements de la Gironde et des landes dépassent 20 % du fait d’un usage important de l’irrigation.
Chargement de Mise en regard de la consommation d'énergie finale par type d'usage depuis 2015...
Chargement de Evolution des émissions de gaz à effet de serre par source d'énergie depuis 2015 ...
Chargement de Mise en regard des émisions de gaz à effet de serre par type de gaz et par origine depuis 2015...
En Nouvelle-Aquitaine, le méthane constitue le principal GES émis par le secteur agricole. Il représente environ 55 % des GES issus de l’agriculture régionale. Cette valeur régionale masque cependant des disparités territoriales et départementales marquées. Les départements où l’élevage est prépondérant (Corrèze, Creuse, Haute-Vienne) atteignent des émissions de méthane représentant jusqu’à 70 % des émissions agricoles. A l’opposé, le méthane ne représente que moins de 30 % des émissions agricoles pour la Gironde, les Landes et le Lot-et-Garonne, du fait d’une part d’un poids relatif plus faible de l’élevage bovin, mais aussi d’émissions énergétiques liées aux serres pour le Lot-et-Garonne. La baisse tendancielle du cheptel bovin entraine une diminution sensible des émissions de méthane année après année.