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Besoins énergétiques régionaux

Dernière mise à jour des données : février 2024 (données 2020 définitives et 2021/2022 provisoires)

 163 TWh la consommation d'énergie finale à climat réel en 2022 en Nouvelle-Aquitaine. Pour 2021, la consommation d'énergie finale est estimée à 169 TWh, soit une diminution de l'ordre de -4 % entre 2021 et 2022.

La consommation régionale d'énergie finale à climat réel voit son niveau diminuer en 2022 (- 4 % par rapport à 2021), pour atteindre 162 634 GWh (données provisoire). A climat réel, ce sont les secteurs résidentiel (- 11,8 %) et le secteur de l'agriculture (- 9 %) qui ont connu les baisses de consommation d'énergie finale les plus importantes.

A climat de référence, les consommations d'énergie finale stagnent à l'échelle de la région Nouvelle-Aquitaine entre 2021 et 2022. Les consommations du secteur résidentiel diminue de 2 % sur cette période au moment où celle du tertiaire augmente de 4%.

LES DONNÉES SUR LA CONSOMMATION RÉGIONALE D'ÉNERGIE FINALE SONT CONSOLIDÉES JUSQU'EN 2020.
LES DONNÉES DE L'ANNÉE 2021 ET 2022 SONT PROVISOIRES.

Chargement de Infographie : répartition des consommations régionales d'énergie finale à climat réel par secteur - données 2022...

 Répartition par secteur : le transport et le résidentiel sont les premiers postes de consommation d'énergie finale.
Les secteurs des transports et du résidentiel représentent, à eux deux, près de deux tiers de la consommation régionale d'énergie finale. L’importance des deux premiers secteurs en région s’explique par le caractère rural du territoire régional. Dans le cas du transport, il s’agit quasi exclusivement de consommation énergétique du mode routier, qui écrase tous les autres modes. Le poids du secteur résidentiel se justifie par les caractéristiques du parc de logements, a savoir en majorité des maisons individuelles relativement anciennes.

Chargement de Répartition des consommations régionales d'énergie finale à climat réel par énergie - données 2022...

 Répartition par énergie : un poids important des produits pétroliers.
Le mix énergétique régional est dominé par les produits pétroliers (42 % en 2022). Le poids du secteurs des transports, quasi-exclusivement dépendant de cette énergie, explique l'importance de ces consommations.

Chargement de Historique de la consommation d’énergie finale...

 Le léger recul de la consommation énergétique à climat réel observé depuis 2005 est une tendance globale marquée par une évolution « en dents de scie » sur les dernières années. En 2009, la baisse de la consommation est directement liée à celle observée sur le secteur industriel, due au repli économique. En 2010, 2011 et 2014, ce sont les conditions climatiques qui ont eu pour effet de tirer à la hausse, puis à la baisse, la consommation énergétique régionale. Il s’avère, en effet, que 2010 se place parmi les années les plus froides depuis 1975, tandis que 2011 et 2014 figurent parmi les années les plus chaudes depuis le début du XXIe siècle. Sur les dernières années, les douceurs hivernales ont nettement réduit les besoins de chauffage dans les bâtiments, ce qui explique la majeure partie de la diminution de la consommation énergétique depuis 2016. La consommation en 2021 était nettement repartie à la hausse par rapport à 2020, expliquée majoritairement par la reprise de l'activité économique mais aussi par un hiver relativement rigoureux. Sur l'année 2022, les consommations à climat réel sont globalement en baisse par rapport à 2021, expliquée majoritairement par l'augmentation du prix des énergies lié à la guerre en Ukraine ainsi qu'au climat relativement doux enregistré cette année. Un phénomène de sobriété énergétique serait-il à remarquer ? Pour le moment les chiffres à climat de référence ne permettent pas de l'affirmer, une analyse sur les bilans énergétiques futurs sera nécessaire afin d'en attester.

Analyse par secteur À climat réel, la tendance observée sur la consommation régionale entre 2005 et 2021 cache un bilan plus contrasté entre les différents secteurs : les consommations énergétiques associées aux transport de marchandises sont stables depuis 2005 tout comme celles du secteur tertiaire sont globalement stables, en revanche, tous les autres secteurs voient leurs consommations énergétiques diminuer, le secteur industriel étant celui pour lequel cette baisse est la plus marquée (baisse de l’activité industrielle, efficacité énergétique), et ce malgré le rebond observé en 2016.

Analyse par énergie Le mix énergétique pour satisfaire les besoins de la consommation régionale s’est diversifié depuis 2005 : il est toujours dominé par les produits pétroliers, mais le poids de cette énergie dans le mix énergétique en 2021 enregistre une baisse de -22% par rapport à 2005. Le poids du gaz dans le mix énergétique diminue respectivement de -23% sur les 16 dernières années, et de façon significative dans l’industrie et le résidentiel. Inversement, l’électricité et les énergies renouvelables thermiques progressent, notamment dans le résidentiel et le tertiaire. Le bois-énergie bénéficie d’un intérêt globalement constant de la part des particuliers, et plutôt croissant de la part des secteurs de l’industrie et du tertiaire (installations automatiques au bois déchiqueté et au bois granulé). La part des biocarburants et des autres énergies augmente sensiblement du fait de la hausse des taux d’incorporation dans les produits pétroliers et du développement des réseaux de chaleur.