Bois particulier (bûches, granulés, plaquettes)
Retrouvez les principales informations sur la filière bois particulier en région Nouvelle-Aquitaine.
Dernière mise à jour : 27/07/2022
Première filière d’énergie renouvelable en France en termes d’énergie produite, la filière du bois particulier en Nouvelle-Aquitaine représente 25,3% de la production d’énergie renouvelable totale en 2020. Il s'agit principalement de la consommation de bois bûche dans des installations de cheminées à foyers ouverts ou fermés ou de poêles. On voit apparaître de plus en plus de logements se chauffant aux plaquettes (et aux granulés (moins fréquent)) à partir d'installations de poêles.
25,3 % de la production énergétique renouvelable totale en région en 2020.
Suivi de la consommation de bois particulier en fonction des objectifs du SRADDET à horizon 2030 et 2050
Le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Égalité des Territoires (SRADDET) s’est fixé de manière conjointe avec les objectifs de baisse de la consommation énergétique, d'amélioration thermique de la structure des bâtiments et du rendement des équipements d’ici 2030 et 2050, l’objectif d'atteindre une production annuelle de bois particulier de 9 000 GWh en 2030 et de 8 000 GWh en 2050.
Ce graphique représente l'évolution annuelle de la production de la filière bois particulier - Données du millésime 2020 arriveront prochainement
Évolution annuelle de la production (approche consommation) de la filière bois particulier
La cartographie qui suit représente pour l'année 2013, la part de logements utilisant le bois comme énergie principale de chauffage à l'échelle des communes de Nouvelle-Aquitaine.
Part de logements utilisant le bois comme énergie principale de chauffage en 2013
Le chauffage au bois chez les particuliers est une pratique répandue en région, notamment dans les zones rurales (bois bûche). En 2013, 18 % des logements de Nouvelle-Aquitaine utilisent le bois comme énergie principale de chauffage, mais ces logements ne sont pas répartis de façon homogène sur le territoire. En effet, les communes urbaines, denses en habitations, ne réunissent que peu de logements se chauffant au bois. Ainsi, près de la moitié des logements de la région est centralisée sur seulement 3 % du territoire (en nombre de communes) ; dans ces logements, seuls 4 % de leurs occupants utilisent le bois comme énergie principale de chauffage. À l’inverse, les communes rurales sont moins densément peuplées, mais on y retrouve une part plus importante de logements chauffant au bois. Ainsi, l’autre moitié des logements de la région est répartie sur 97 % des communes ; dans ces logements, 30 % de leurs occupants utilisent le bois comme énergie principale de chauffage.
Ce graphique représente l'évolution en Nouvelle-Aquitaine des ventes d'appareils fonctionnant au bois bûche.
Évolution des ventes d'appareils fonctionnant au bois bûche
La vente d’appareils de chauffage au bois bûche est un bon indicateur de la dynamique de cette filière. Jusqu’en 2006, foyers fermés et inserts ont connu une augmentation régulière des ventes. Parallèlement, dès 2004, la région a connu un essor de la vente de poêles à bûches, type d’appareil qui sera ensuite le plus vendu à partir de 2009. La vente de chaudières et de cuisinières reste anecdotique. À partir de 2014, les ventes d’appareils fonctionnant au bois bûche connaissent une baisse assez nette, qui pourrait s’expliquer par le faible niveau des prix des énergies fossiles sur la même période. La filière bois automatique (bois déchiqueté, granulés et sous-produits du bois) est dans une dynamique croissante depuis plusieurs décennies : ces appareils ont trouvé un public diversifié d’industriels, d’agriculteurs, d’entreprises du secteur tertiaire et de collectivités. Ce à quoi s’ajoutent les particuliers, depuis une dizaine d’années.
En 2017, le parc en fonctionnement dépasse les 90 000 installations, dont les particuliers représentent la plus grande part. Moins nombreuses, les installations automatiques collectives (tertiaire ou résidentiel collectif), agricoles et industrielles représentent, en revanche, une part importante de la puissance totale, avec près de 1 600 MW en fonctionnement fin 2018.